MUSEE DES BLINDES DE SAUMUR : LA SALLE ALLIEE III
Ici je vais montrer, les véhicules anglais
Ah ! les chars anglais; c'est qu'ils sont moins connus que les allemands ou les américains; leur conception est la même que les chars français : chars d'infanterie; donc lents , lourds, peu armés, peu efficaces. Cette définition s'applique à la plupart des chars anglais jusqu'en 1944. En voilà un exemple typique : le matilda; solide en apparence en 1940, son armement est trop faible pour rivaliser avec les chars allemands; son "heure de gloire" va être entre 1941/42 dans le désert où les équipages de Matilda vont se faire massacrer par les canons de 88mm de Rommel dans de vaines attaques dans le style " attaque de la brigade légère"; hélas, si cela fait très joli , ce type d'attaque suicide va faire la joie de Rommel et de ses artilleurs.
Un peu plus sérieux : le SEXTON, canon automoteur de 105mm sur chassis SHREMAN, l'équivalent anglais du M7 PRIEST
Ici un VALENTINE, qui a les mêmes défauts que la plupart des chars anglais de cette génération; il a été livré en grand nombre aux russes
Par contre au niveau des auto mitrailleuses de reconnaissance, c'était de meilleure qualité et surtout adapté à leur mission; ici une HUMBER
Après 4 ans d'infériorité, les britanniques ont commencé à produire des chars de meilleure qualité; ici un crusader antiaérien, basé sur le chassis d'un char démodé, le crusader
Un char du débarquement ( comme le crudader plus haut); le CENTAUR, destiné à détruire les blockaus et obstacles grâce à son obusier de 95mm;
Probablement le meilleur char anglais de la fin de la guerre, le COMET; les anglais ont enfin trouvé l'équilibre entre poids/vitesse/puissance. Le canon est un canon de 77mm qui a équipé les SHERMAN FIREFLY, une version du sherman, la seule capable d'affronter les Panther et Tigre avec quelques chances de succès
Photo de famille : au centre un churchil, un char d'infanterie aussi mais dont la solidité et la polyvalence en font un bon véhicule qui va servir de base à toute une famille d'engins; sa carrière va commencer avec le fiasco de DIEPPE en 1942 et va se poursuivre en normandie